Renouer avec les communs : la quête de bien commun à l’heure de la transition

Qu’est-ce que cela signifie « faire communauté » ? Quel peut être l’apport de la philosophie, de l’économie, des sciences juridiques et des sciences exactes pour qu’une telle « communauté » puisse se réaliser et contribuer à la construction d’une société capable d’assurer la transition vers un monde plus résiliant, plus solidaire, plus juste, plus inclusif, garantissant sa durabilité et la durabilité de ses ressources ? Voici les questions auxquelles essaiera de répondre la Chaire du cUNdp.

Chaire 2023-2024 du Centre Universitaire Notre-Dame de la Paix:

Renouer avec les Communs : la quête du bien commun à l’heure de la transition 

Le Centre Universitaire Notre-Dame de la paix a consacré en 2022-2023 sa Chaire annuelle au thème Communs et bien(s) commun(s), poursuivant une réflexion déjà entamée lors d’un séminaire de recherche.

Ce travail a permis de découvrir la réalité des Communs et de mettre en évidence à quel point ils constituent une alternative à l’organisation sociétale fondé sur la mondialisation et sur l’économie de marché. Or, la réalisation des Communs reste encore aujourd’hui, dans la plupart des cas, un fait d’expériences vécues, particulières et locales, et elle nécessite d’être davantage pensée et structurée à l’aide d’outils théoriques et juridiques. Elle demande, entre autres, que la compréhension de ce que signifie « commun » ou « mise en commun » soit approfondie afin que le Commun comme structure de gestion commune des ressources ne soit jamais réduit ni à du simple « communisme » ni à une forme de contractualisme visant la seule protection des intérêts particuliers.

Il nous a donc semblé nécessaire de continuer à explorer cette thématique des Communs  pour la Chaire de 2023-2024, mais sous un autre angle, en mettant davantage en évidence ce que peut signifier la quête du bien commun à l’heure de la transition ou des transitions (en référence aux différentes crises – économique, écologique, etc. – à traverser). La notion de « bien commun » reste en effet encore mal comprise. Et il est nécessaire de la comprendre à nouveaux frais dans l’optique du changement de paradigme sociétal qui se rend nécessaire pour sortir des crises et sauvegarder les ressources et l’environnement pour les générations futures.

Ce qui nous conduit à cette réflexion est aussi le constat que l’exigence de « faire communauté » et de prendre soin d’un monde commun apparaît dans de nombreux écrits et prises de parole d’experts (philosophes, économistes, scientifiques, etc.). Dans une société mondialisée qui doit affronter des crises mondiales, il devient de plus en plus évident que la sauvegarde de ce qui est commun est aussi le seul moyen de protéger les intérêts particuliers. Pour rebondir sur le slogan politique de Margareth Tacher « There Is No Alternative », on pourrait dire que TINA doit s’appliquer aujourd’hui à la prise en compte de ce qui est « commun » et non pas à soutenir la logique du marché, du capitalisme et de la mondialisation débridée.

Mais qu’est-ce que cela signifie « faire communauté » ? Quel peut être l’apport de la philosophie, de l’économie, des sciences juridiques et des sciences exactes pour qu’une telle « communauté » puisse se réaliser et contribuer à la construction d’une société capable d’assurer la transition vers un monde plus résiliant, plus solidaire, plus juste, plus inclusif, garantissant sa durabilité et la durabilité de ses ressources ? Voici les questions auxquelles essaiera de répondre la Chaire du cUNdp.

Les conférences de la Chaire auront lieu 4 jeudis des mois de février, mars et avril de 18h30 à 21h

Jeudi 15 février, 18h30 Aula Maion, rue Grafé 1, 5000 Namur  (à confirmer)
Francesco Botturi (Université catholique de Milan) et Jérémy Dodeigne (UNamur)

 

 

Plus d'info : https://esphin.unamur.be/cundp/evenements
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