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Défense de thèse en philosophie

"Défaire le sens de l'histoire : Archéologie et Déconstruction", par Amaury Delvaux. La soutenance se déroulera à distance, sur la plateforme MS Teams. Les personnes intéressées par l’évènement doivent se manifester en envoyant un mail de confirmation à l'adresse secretariat-departements.lettres@unamur.be.

Catégorie : défense de thèse
Date : 25/11/2020 09:00 - 25/11/2020 11:00
Lieu : plateforme MS Teams
Orateur(s) : Amaury Delvaux

Cette thèse prend pour objet et point de départ le débat entre Michel Foucault et Jacques Derrida afin de proposer une vision originale des rapports entre leurs réflexions respectives durant les années 60. Notre travail cherche à montrer de quelle manière l’archéologie et la déconstruction partagent sur le « concept » d’histoire un important nombre de points d’accord. Il commence par relever que l’objet principal de la querelle Foucault – Derrida est moins la fonction de la folie dans l’économie du discours cartésien que l’essence de l’histoire. À travers les œuvres de Foucault et de Derrida publiées durant les années 60, on a tenté d’établir la discussion implicite mais soutenue de ces deux auteurs autour de la conception de l’histoire. Dans un premier temps, nous avons tenté d’établir le concept d’histoire avec lequel Derrida abordait l’Histoire de la folie de Foucault. Par ailleurs, nous avons tenté de mettre en exergue la manière dont l’ouvrage Les mots et les choses proposait implicitement une réponse de taille à la lecture derridienne de la première méditation et permettait d’en pointer le caractère anachronique. Dans un second temps, on traite de la manière dont Foucault a cherché à s’opposer à cette histoire continue défendue par la tradition hégélienne et husserlienne. Pour ce faire, nous avons étudié en profondeur l’analyse de l’énoncé et des formations discursives qui soutient l’histoire discontinue. Dans un troisième temps, nous avons mis en exergue comment Derrida s’attaque également au cœur de cette histoire continue qu’il opposait pourtant à l’archéologie foucaldienne. En conclusion, nous suggérons que Derrida aurait pu trouver en l’archéologie foucaldienne un « concept » d’histoire qui ne reconduit pas la métaphysique de la présence qu’il s’évertue de déconstruire à la fin de l’année 1964. 

 

 

Contact : Manon Vilain, Brigitte Darasse - secretariat-departements.lettres@unamur.be
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