Sections
Accueil UNamur > Agenda > Défense de thèse de doctorat en Sciences physiques
événement

Défense de thèse de doctorat en Sciences physiques

Développement d’un système de détection bas bruit polyvalent et de références d’hydrogène pour l’étude de réactions nucléaires d’intérêt astrophysique

Catégorie : défense de thèse
Date : 16/08/2019 16:00 - 16/08/2019 18:00
Lieu : Auditoire CH11 - accès par le sentier Thomas
Orateur(s) : Paul-Louis DEBARSY
Organisateur(s) : Guy TERWAGNE

Composition du jury

  • Anne LEMAITRE (UNamur), Présidente
  • Guy TERWAGNE (UNamur), Secrétaire
  • Pierre DESCOUVEMONT (Université Libre de Bruxelles)
  • Guy ROSS (INRS-EMT, Canada)
  • Philippe LAMBIN (UNamur)

Résumé

Cette thèse porte sur la mesure de sections efficaces de réactions nucléaires d’intérêt astrophysique à des énergies inférieures à la barrière coulombienne. Plus précisément, nous avons étudié la réaction de capture radiative 13C(p,)14N présente dans le cycle CNO. Étant donné que la probabilité de cette réaction diminue avec l’énergie, l’étude de cette réaction nucléaire à basse énergie devient compliquée car les mesures sont beaucoup plus sensibles aux sources de bruit extérieures, notamment la radioactivité naturelle et les rayonnements cosmiques (muons). Afin de réduire ces différentes sources de bruits, nous avons développé un système de détection de rayonnements gammas bas-bruit composé de deux blindages : l’un blindage passif, l’autre actif. De plus, afin de diminuer le risque de production de réactions nucléaires parasites lors des mesures, nous avons choisi de travailler en cinématique inverse, c’est-à-dire en inversant les noyaux cibles et incidents, et donc en envoyant du 13C sur de l’hydrogène. Le choix de cette méthode de travail nous a amené à réaliser des cibles en hydrogène stables sous faisceaux d’ions et présentant une pureté isotopique proche de 100%. Pour ce faire, nous avons implanté de l’hydrogène dans une matrice de silicium. À l’aide de tous ces développements, des mesures ont pu être réalisées jusqu’à une énergie de 150 keV dans le système centre de masse, énergie encore jamais atteinte en cinématique inverse pour la réaction 13C(p,)14N. Enfin, à l’aide d’un traitement théorique, des extrapolations ont été réalisées afin d’obtenir des données utiles pour les astrophysiciens.

La défense de thèse est ouverte au public.

Télecharger : vCal