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Défense de thèse de doctorat en sciences biologiques : "la SUMOylation"

« Etude du SUMOylome dans le cadre des interactions entre Solanum tuberosum L. et Phytopthora infestans (Mont) de Bary »

Catégorie : défense de thèse
Date : 04/12/2015 16:30 - 04/12/2015 18:30
Lieu : Amphithéâtre M01, Place du Palais de Justice, Namur
Orateur(s) : Bertrand COLIGNON
Organisateur(s) : Martine RAES
Jury

Sergio MAURO, co-promoteur (CRA Wallonie, Gembloux), Jenny RENAUT (LIST), Christophe LALOI (Univ. Aix-Marseille), Marc BOUTRY (UCL), Frédéric SILVESTRE, président (UNamur), Patsy RENARD (UNamur), Martine RAES, promoteur (UNamur)

Résumé

Dans les régions tempérées, le Phytophtora infestans est un des pathogènes les plus dangereux pour Solanum tuberosum, provoquant la maladie appelée le ‘mildiou de la pomme de terre’. Certaines variétés de pommes de terre, naturellement sensibles au pathogène, ont fait l’objet d’améliorations génétiques conventionnelles les rendant résistantes au Phytophtora. Cependant, cette résistance limitée dans le temps, ainsi que le rejet des lignées génétiquement modifiées, renforcent la nécessité de connaitre les voies naturelles de résistance. Dans ce contexte, notre travail a donc été de tenter de contribuer à éclaircir les mécanismes moléculaires associés aux processus de sensibilité et de résistance de la pomme de terre lors de son interaction avec le P. infestans. Une approche protéomique quantitative innovante de type 3D-DIGE, mise au point dans le cadre de ce travail, nous a permis de détecter des changements protéiques pendant la phase biotrophe de la colonisation, dont une partie suggère l’activation de la chlororespiration. De plus, la SUMOylation, une modification post-traductionnelle qui consiste en l’addition sur certaines protéines cibles d’une protéine SUMO, joue un rôle stratégique tant dans l’établissement des mécanismes de défense, que dans la prise de pouvoir du pathogène. Notre travail s’est également attelé, par l’utilisation d’une méthode protéomique quantitative de type 3D-DIGE mise au point, à identifier les protéines végétales ciblées par la SUMOylation, ainsi qu’à étudier leurs variations d’abondance au cours des interactions compatible et incompatible entre la pomme de terre et Phytophthora infestans. Notre étude suggère que Phytophthora infestans utiliserait une stratégie visant à perturber la machinerie de SUMOylation de l’hôte, aboutissant à une déSUMOylation des protéines de la cellule hôte.

La défense est publique.

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