Des micro-pousses pour rebondir : la solution innovante de deux de nos anciens étudiants entrepreneurs
Belle success story pour « Good Move », une stratup née sur le campus de l’UNamur ! Fondée par deux anciens étudiants de l’UNamur, la jeune entreprise durement impactée par la crise du covid-19, se réinvente et lève 230.000 euros. Sa spécialité ? La commercialisation de micro-pousses aux vertus nutritionnelles et gustatives…
Good Move est une jeune entreprise fondée par Lucas Vandierendonck et Brieuc Debois en 2016 alors que tous deux occupent les auditoires de l’UNamur, l’un en sciences économiques, l’autre en ingénieur de gestion. Etudiants entrepreneurs, ils développent alors le projet de produire des jus de fruits et légumes bio, en utilisant une technologie « à froid » qui permet de conserver toutes les vitamines naturelles, contrairement à la pasteurisation classique. Ils seront parmi les premiers projets à intégrer l’incubateur namurois LinKube.
Lorsque le premier confinement est établi à la mi-mars 2020, les principaux clients de Good Move, des restaurants d’entreprises et d’institutions, sont contraints de fermer et de cesser leurs commandes. Du jour au lendemain, les jeunes producteurs perdent 70% de leur volume d’affaires et se retrouvent dans l’impossibilité de couvrir leurs frais fixes. Alors que leur jeune entreprise est au bord de la faillite, Brieuc et Lucas découvrent un produit qui leur permettra de poursuivre l’aventure : les micro pousses, issues de l’agriculture verticale, qui évite le recours aux pesticides et réduit considérablement l’utilisation d’eau et de surfaces nécessaires pour la production agricole. « Les « micropousses » sont de très jeunes pousses de légumes, récoltées après une dizaine de jours seulement et utilisées dans la cuisine gastronomique. Elles présentent une densité en nutriments jusqu’à 40 fois supérieure aux légumes adultes. Le but de Good Move est d’ouvrir leur usage au public en les proposant en raviers biodégradables dans les rayons frais des magasins », expliquent les deux jeunes entrepreneurs.
Fin décembre, après cinq mois passés à tester leur nouveau modèle, une vingtaine de points de vente convaincus et plusieurs rencontres avec des investisseurs belges (dont le réseau BeAngels), Lucas et Brieuc lèvent 232.000 euros afin de financer le développement de leur entreprise. L’aventure se poursuit pour ces deux anciens étudiants entrepreneurs !