Deux nouveaux drones au sein du Service audiovisuel
C’est une première au Service audiovisuel de l’université (SAV), et une première pour l’UNamur. Deux drones ont récemment été acquis. Ils ont pour objectif d’apporter une plus-value aux projets pédagogiques et promotionnels de l’institution. L’un des drones sert aussi actuellement à réaliser une cartographie complète du campus en vidéo.
Yuneec Typhoon H3. Cette appellation complexe n’est pas un nom de code. C’est la référence du drone de grande taille acquis par le Service audiovisuel pour voler à l’extérieur. « Il est doté de six hélices et pèse deux kilos », décrit Raphaël Volon, son pilote au sein du SAV, « il est muni d’une caméra 4K Leica qui peut être pilotée indépendamment. Nous avons deux télécommandes, une pour le pilote et une autre pour le cadreur ». Cet appareil, l’équipe l’a surnommé Tom. Le second, plus petit et utilisable à l’intérieur des bâtiments, a reçu le surnom de Jerry. C’est un DJI Mavic Mini qui, contrairement au premier, ne peut voler dans l’espace aérien. Ce drone, plus petit et plus léger, est doté d’hélices qui ne peuvent blesser personne.
En audiovisuel, ce n’est plus un secret pour personne dans le secteur, l’utilisation de drones apporte une vraie plus-value. On ne compte plus les documentaires ou les reportages de journaux télévisés comportant des plans réalisés avec ce type de technologie. « Les plans vidéos que nous réalisons avec des images de drones, utilisés par petites touches, peuvent donner un point de vue différent, intéressant et esthétique », explique Raphaël Volon. C’est ce dernier qui pilote chacun des appareils. Il a suivi une formation de plusieurs mois, et passé des examens théorique et pratique, afin de recevoir les autorisations nécessaires. « Avant chaque vol, je dois vérifier l’espace aérien, l’indice Kp (il indique l'activité globale des orages géomagnétiques liée à l'activité solaire), la météo (le drone ne vole pas quand il pleut), la température, la vitesse du vent (jamais au-dessus de 50 km/h). Chaque vol est notifié dans l’application Droneguide (NDLR : développée pour donner un accès sécurisé à l’espace aérien, elle est le canal par lequel les pilotes et les opérateurs de drones doivent planifier et gérer leurs vols) ».
Pour que tout se passe dans les meilleures conditions, un carré de 10 mètres sur 10 est nécessaire, une piste bien dégagée pour garder les distances de sécurité avec les personnes et les bâtiments situés aux alentours. Le drone peut voler jusqu’à 90m de haut, pas plus sans dérogation. Aux côtés du pilote, c’est Jean Delvaux, caméraman au sein du Service audiovisuel, qui accompagne le vol comme cadreur. Ils travaillent en binôme et construisent ensemble les plans vidéos servant aux projets promotionnels et pédagogiques de l’UNamur. C’est d’ailleurs avec cette finalité bien précise que le Service audiovisuel a décroché son autorisation de vol de la part de la DGTA (Direction Générale du Transport Aérien, au SPF Mobilité à Bruxelles).
Actuellement, une banque de données est en train d’être collectée, avec des images inédites du campus : le drone a décollé depuis le forum de la paix, depuis la cour de médecine, depuis l’Arsenal, depuis la rue Grafé, et même depuis la cour du nouvel Ilot Pedro Arrupe. C’est une véritable cartographie complète du campus, en vidéo, qui est en train d’être constituée ! Des images inédites, le campus comme on ne l’a jamais vu… Une première vidéo a été montée, elle est à découvrir ICI.