Etudiants en histoire de l’art et archéologie : sur le terrain avec leurs tablettes

Pour coller au mieux à la réalité de leurs futurs métiers, les étudiants de BAC 2 et 3 du Département d’histoire de l’art et archéologie utilisent au quotidien une tablette qui leur est prêtée durant ces deux années d’études. Objectif : mieux s’approprier la matière lorsqu’ils quittent leurs auditoires, développer de nouvelles méthodes d’apprentissage et se constituer un portfolio personnel.

Les études en histoire de l’art et archéologie sont on ne peut plus pratiques, les étudiants sont souvent amenés à quitter leurs auditoires pour se rendre sur le terrain. Ils participent à des fouilles, visites sur sites et musées, à des travaux de méthodologie ou d’heuristique (procédure de recherche et de découverte), à des séminaires sur site. Depuis quelques mois (octobre 2019), les étudiants de BAC 2 et 3 emportent avec eux, dans de tels déplacements, la tablette que leur a prêtée le département. L’occasion, une fois sur place, d’utiliser des références que leurs enseignants leur ont communiquées. Ainsi lors du séminaire sur site annuel, les étudiants de B2 utilisent les ressources de leur tablette pour réaliser des exercices et répondre aux questions dictées par les enseignants. Ils peuvent y retrouver le vocabulaire adéquat à la caractérisation de l’œuvre ou du monument étudié, y chercher des documents de comparaison (plans, photos), consulter des auteurs de référence sur le sujet, prendre des photos. La tablette est aussi utilisée sur le terrain par les étudiants dans leurs exercices de présentation sur site : une pédagogie de la transmission qu’ils développent en bachelier et qu’ils seront amenés à développer dans le cadre de leur vie professionnelle.

Par ailleurs, les étudiants sont invités à alimenter un portfolio personnel avec des photos et des informations glanées sur le terrain. Ce portfolio les accompagnera dans la suite de leurs études en Master mais aussi dans la vie professionnelle.

Un sacré « plus » pédagogique pour ces jeunes, qui expérimentent cette utilisation depuis l’année académique 2019-2020. « L’opérationnalisation sur le terrain est un véritable avantage. Cependant, avec la crise sanitaire actuelle, celle-ci a été quelque peu ralentie.  Mais dans la situation sanitaire actuelle, et c’est un effet collatéral positif non négligeable, les tablettes ont pu être d’une grande aide pour les étudiants qui ne disposaient pas d’ordinateurs personnels à la maison », explique Donatienne Blanjean, collaboratrice didactique au sein du Département d’histoire de l’art et archéologie.

Cette année, le voyage d’étude devrait se dérouler à Rome au printemps. Une nouvelle occasion, espérons-le, d’exploiter au mieux ce bel outil...