Succès pour la 7ème édition de la formation en biosécurité
Depuis 7 ans, 140 personnes ont déjà pu participer à cette formation continuée du CEFOSCIM. Un beau succès pour ce séminaire de 5 jours organisé chaque année au début du mois de septembre par Suzanne Loret, responsable biosécurité pour l’UNamur. Dans le contexte sanitaire actuel, il n’était pas garanti qu’elle puisse avoir lieu. Mais cela a malgré tout été possible, et la formation a tenu toutes ses promesses. Une belle preuve de son utilité !
Pour pouvoir y participer, le prérequis est une formation supérieure de minimum 3 ans en sciences de la vie ou en chimie. Outre le personnel devant travailler dans des laboratoires, elle peut aussi intéresser les conseillers en prévention. En cas de réussite de toutes les épreuves d’évaluation quotidiennes, un certificat de formation continuée est délivré.
22 participants ont donc pu venir suivre, en présentiel, les exposés des divers intervenants externes, experts dans des domaines variés. Le contenu de la formation correspond aux compétences du responsable de la biosécurité. Code du bien-être, validation des enceintes de sécurité microbiologique, protection respiratoire, transport de matériel infectieux et prévention du bioterrorisme et autres utilisations malveillantes des agents biologiques étaient au programme. Très appréciée par les participants, une visite de la plateforme de biosécurité niveau 3 ou L3 (*) de l’URBM (complètement décontaminé pour l'occasion !) - a également été organisée en collaboration avec Kévin Willemart (Responsable biosécurité du L3 de l’URBM). C’est une contribution capitale à la qualité globale de la formation.
L’apport des orateurs, experts du monde extérieur, l’évaluation quotidienne et le certificat de fin de formation avec score, la gratuité pour le personnel interne à l’UNamur ou encore l’accessibilité facilitée et à moindre coût aux participants des pays du Sud sont autant de facteurs qui expliquent le succès de cette formation.
Comme chaque année, le Grand-Duché du Luxembourg était représenté par un participant du LIST (Luxembourg Institute of Science and Technology). Une participante sénégalaise de l’Institut National de la Santé à Thiès (LNSP) représentait cette année les 10% des participants habituels issus de l’Afrique francophone. Les autres participants sont belges, issus du CHU UCL Namur, des entreprises GSK Vaccine, UCB Pharma, Cebedeau, Galapagos, Meurice R&D ainsi que Sciensano. S’ajoutent à la liste deux membres de la Faculté de médecine de l’UNamur, qui viennent compléter la liste des personnes internes formées à l’UNamur.
La pandémie de Coronavirus a renforcé la motivation à y participer et en a également montré la grande utilité.
Le rôle de responsable en biosécurité
Il peut être défini en deux axes principaux. Premièrement, la protection des personnes : équipement de protection collectif, matériel adéquat, procédures, … Pour des organismes comme le Coronavirus ou la bactérie responsable de la brucellose, il faut des compétences en biosécurité niveau 3. Deuxièmement, la protection de l’environnement : toute une série de procédures comprenant des principes de décontamination, le traitement et l’incinération des déchets, le traitement des surfaces, afin d’éviter la libération accidentelle d’organismes pathogènes dans l’environnement.
Actuellement responsable institutionnelle de la biosécurité, le parcours personnel de Suzanne Loret a commencé par la réalisation d’une thèse en biologie. Son expérience d'une vingtaine d'années en tant que chercheuse, en Belgique et à l’étranger, est valorisée quotidiennement dans la gestion des dossiers d'utilisation confinée et des formations en biosécurité pour le Service de Prévention de l’UNamur (SerP).
Vu le succès de la formation, une deuxième session, possiblement au printemps, est en cours de réflexion. A suivre…
(*) Biosécurité niveau 3 (L3) - La sécurité (des personnes, des lieux et de l’environnement) à mettre en place lorsqu’on manipule des organismes hautement pathogènes (type Brucella, SIDA, Coronavirus…), génétiquement modifiés ou non. Un exemple à l’UNamur est la plateforme L3.
Contact :
Suzanne Loret
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suzanne.loret@unamur.be
Plus d'info :
https://www.cefoscim.be/biosecurite