Virginie Bourguignon : première ligne de communication scientifique avec les partenaires extérieurs de SANA
Depuis sa création début mars, le laboratoire SANA a fait l’objet d’une véritable solidarité en interne, et s’est étoffé pour compter aujourd’hui près de 165 membres du personnel : des chercheurs, des logisticiens, des techniciens et des volontaires. L’occasion de mettre à l’honneur les membres de cette équipe qui œuvrent tous, à leur échelle, au dépistage massif et systématique du COVID-19. Portrait de Virginie Bourguignon. Au sein de SANA, elle assure la première ligne de communication scientifique avec les partenaires extérieurs.
Vétérinaire de formation, Virginie Bourguignon travaille à l’ADRE depuis 2014. Elle y est chargée de la valorisation et du transfert de connaissances en sciences de la vie. Dans ce cadre, elle assure également la coordination du groupe de travail Biotech du Réseau LIEU (Liaison Entreprises – Universités) qui rassemble les cellules valorisation des six universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Qu'est-ce qui vous a motivé à rejoindre SANA ?
Cela me paraissait évident ! Témoin de la magnifique mobilisation de l’UNamur, il était normal d’apporter mon aide si je pouvais faire quoi que ce soit pour soutenir l’équipe SANA. Le jour où on m’a demandé d’assurer ce rôle d’attachée scientifique, je venais d’ailleurs aussi de me porter volontaire pour aider à l’encodage.
En quoi consiste votre rôle au sein du projet exactement ?
Dès l’annonce de la mise au point d’une procédure de diagnostic par les chercheurs de l’UNamur, de très nombreuses demandes de laboratoires belges et étrangers ont commencé à nous parvenir. Afin de traiter rapidement ces demandes tout en déchargeant les chercheurs et leur permettre de se consacrer pleinement à l’opérationnalisation du dépistage, il était essentiel que quelqu’un assure ce rôle d’attachée scientifique au projet SANA. Je réponds donc aux différentes sollicitations et je transmets le protocole de la procédure pour lequel nous sommes dans une démarche complètement « Open Access », c’est-à-dire que les chercheurs souhaitent mettre à disposition de tous et diffuser le plus largement possible ces informations scientifiques.
Qu'est-ce que cela représente comme charge de travail ?
Au début, cela était très intense car il y avait beaucoup de demandes en attente qu’il fallait dès lors traiter le plus rapidement possible. Il fallait aussi régulièrement mettre à jour le protocole au fur et à mesure des améliorations apportées par les chercheurs. Maintenant cela va mieux mais c’est toujours très varié et dense, pas le temps de s’ennuyer !
Qu'est-ce que vous apporte votre travail pour SANA ?
Beaucoup d’émotions ! Je suis pleine d’admiration pour l’équipe SANA, ils sont mobilisés et organisés d’une façon extraordinaire ! Je suis aussi très touchée des demandes que nous recevons, en particulier celles des pays en voie de développement dans lesquels les moyens sont limités et où la crise sanitaire peut prendre une ampleur encore bien différente de ce que nous connaissons. Là encore, c’est impressionnant de voir le temps et l’énergie que les chercheurs dédient actuellement pour tenter d’apporter une aide et des solutions concrètes à ces pays.
Quel message souhaitez-vous faire passer aux membres du personnel, aux étudiants ?
En ces temps où la distance physique nous est imposée, je trouve qu’on ressent paradoxalement une très belle cohésion de notre institution et des liens étroits à tous les niveaux. Je voudrais donc remercier chacune et chacun pour cette belle présence ! Prenez soin de vous !