A la découverte de l’équipe SANA : portrait de Laetitia Wiggers
Depuis sa création début mars, le laboratoire SANA a fait l’objet d’une véritable solidarité en interne, et s’est étoffé pour compter aujourd’hui près de 165 membres du personnel : des chercheurs, des logisticiens, des techniciens et des volontaires. L’occasion de mettre à l’honneur les membres de cette équipe qui œuvrent tous, à leur échelle, au dépistage massif et systématique du COVID-19. Portrait de Laetitia Wiggers. Au sein de SANA, elle s’occupe de la gestion financière ainsi que des commandes des réactifs et consommables nécessaires à l’activité.
Laetitia Wiggers travaille depuis 2006 en Unité de recherche vétérinaire intégrée, à la Faculté des sciences (Département de médecine vétérinaire) Avant le confinement, elle était technicienne de laboratoire mais aussi gestionnaire des commandes et des finances du département et de ces différentes comptabilités. Elle assurait également un rôle côté « biosécurité » pour l'URVI mais aussi de secouriste et de relais prévention pour l'université. Sa fonction au sein de SANA a tout naturellement été orientée vers la gestion financière ainsi que les commandes des réactifs et consommables nécessaires à cette activité.
Qu'est-ce qui vous a motivé à rejoindre SANA ?
Je ne sais pas trop...Tout est parti de l'idée de notre directeur de département, Benoit Muylkens. Et cela m’a paru naturel d'y participer. Je ne me suis pas trop posé de question. Dans le contexte actuel, aider à notre façon et à notre échelle était logique. Impossible de rester les bras croisés...
En quoi consiste votre rôle au sein du projet ?
J'assure d'une part la partie financière, la gestion des stocks et des commandes. Pour les stocks, je suis aidée de deux collègues : nous devons par exemple préparer des boites contenant les réactifs nécessaires à l'étape d'extraction d'ARN. Mon autre rôle est à l'inactivation du virus. Étape qui permet de neutraliser le virus et de le rendre inoffensif pour la suite des étapes. Nous sommes, pour cette partie, plusieurs "inactivateurs", nous nous relayons durant la semaine (par créneaux de demi-journées).
Qu'est-ce que cela représente en charge de travail ?
Jusqu'à présent j'ai travaillé du lundi au vendredi selon un horaire habituel ou parfois quelques heures en plus. A partir de cette semaine, la première des vacances de Pâques, il est probable qu'il faille revenir le week-end (soit le samedi ou le dimanche, durant une demi-journée). Dès lors, j'adapterai mon travail hebdomadaire pour m'occasionner les temps de repos nécessaires. J'essaye aussi de travailler à la maison quand c'est possible. Cela permet d'être moins interrompue.
Où travaillez-vous sur le campus ?
Je travaille dans le bâtiment de biologie. Nous partageons le bureau à 3 ou 4 en fonction des jours. Nous respectons bien sûr la distance des 1m50 ! Nous portons également des masques toutes la journée pour nous protéger mais aussi protéger les autres.
Que vous apporte le travail pour SANA ?
Il m'apporte de la fierté. Je suis heureuse de participer à ce projet et d'aider mon prochain. Il permet aussi de rencontrer de nombreuses personnes venant de différentes unités et facultés. On a en quelques sorte créé une nouvelle unité avec SANA.
Avez-vous un message à faire passer aux membres du personnel, aux étudiants ?
En cette période de confinement, prenez soin de vous et de ceux que vous aimez. Pour ceux qui voulaient nous aider mais ne le peuvent pas pour X ou Y raison... Ne soyez pas déçus. Vos encouragements quels qu’ils soient apportent une pierre à l'édifice et vous font donc participer à ce projet. Ils nous sont aussi d'une aide précieuse donc continuez ! On se revoit bientôt !