UNamur for Climate (4/9)
L’UNamur s’engage et se mobilise aux côtés de ses étudiants, pour mener des actions en faveur du climat. Chaque jeudi, découvrez nos rendez-vous autour du climat. Aujourd’hui : rencontre avec les étudiants de Bloc 2 de géographie qui doivent identifier l’impact du changement climatique prévu par le GIEC sur la localisation des activités économiques de la Belgique.
Quel sera l’impact du changement climatique prévu par le GIEC sur la localisation des activités économiques en Belgique ? C’est sur cette question que se penchent les étudiant de BLOC 2 de géographie de l’UNamur chaque mardi matin depuis début mars, dans le cadre de leurs cours de Géographie économique donné par Sabine Henry. D’ici quelques semaines leur travail débouchera sur un rapport scientifique et sur une sensibilisation du grand public par le biais d’un support didactique.
« Le cours de géographie économique comprend une partie théorie de 30 heures au premier quadri, des travaux pratiques et une autre de 15h au second quadri organisée autour d’une approche par projet sur une thématique, c’est-à-dire autour d’une question à laquelle les étudiants doivent répondre en groupe. Cette année, c’est le thème du climat qui a été retenu », précise Sabine Henry, professeure de géographie.
Défis pour les futurs géographes? Identifier les impacts de changement climatiques prévu par le GIEC qui concerneront le territoire belge et analyser leurs effets sur la localisation des trois grands secteurs de notre économie : agricole, industriel et des services. Un travail qui mêle recherche de l’information, critique, analyse et vulgarisation.
Dans un premier temps, les étudiants ont d’abord dû comprendre les différents scénarios qui sont formulés par le GIEC. « On a dû se plonger dans les centaines de pages du rapport du GIEC qui formule plusieurs scénarios. On a sélectionné le scénario RCP6, c’est-à-dire un scénario intermédiaire entre le plus pessimiste et le plus optimiste », explique Robin. « C’était une phase assez complexe mais très intéressante car on a eu accès à énormément d’informations sur le changement climatique et le rapport du GIEC, beaucoup plus complètes que celles auxquelles nous avons accès via les médias », ajoute Aure.
Aujourd’hui, les étudiants sont occupés à analyser les impacts du scénario sélectionné sur les différentes activités économiques de notre pays. « Par exemple, le rapport du GIEC prévoit une hausse de 48 cm du niveau de la mer en 2100. En Belgique cela va avoir un impact principalement en Flandre sur le secteur de la pêche, sur l’activité portuaire, sur le tourisme, etc. », cite Albane. « Le GIEC prévoit aussi une augmentation de la température des mers, avec pour conséquence, par exemple, la migration de sardines chez nous », complète Joséphine. « Pour toute une série d’indicateurs listés dans le rapport du GIEC, nous essayons donc de voir comment tout cela va impacter la localisation des activités économiques en Belgique », concluent les étudiants.
Ce travail d’analyse, encadré par Sabine Henry, va se poursuivre dans les prochaines semaines. Il se conclura par une présentation des analyses des étudiants, destinée au grand public. « Libre à eux de trouver la forme », confie Sabine Henry. Et plusieurs idées sont déjà en réflexion : une exposition, une vidéo ou encore un jeu de société ? A suivre …
Contact :
Isabelle Parmentier
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vice-recteur.dd@unamur.be