Un air pur, une question d’avenir !
Selon l’OMS (l’Organisation Mondiale de la Santé), neuf personnes sur dix respirent un air qui n’est pas sain. Des gaz toxiques le polluent. Leurs effets sont néfastes pour la santé des hommes mais aussi pour celle de notre planète. Un projet de recherche visant à les éliminer vient de débuter : Dépollutair. Issu du programme européen Interreg, il concerne plusieurs universités européennes dont l’UNamur.
L’air que nous respirons est empli de gaz issus de l’industrie (les imprimeries, les teintureries …), des transports (voitures, camions, avions, bateaux), et de l’activité humaine (l’incinération de déchets de jardin, par exemple). À l’avenir, grâce à une combinaison de plusieurs technologies, le benzène, les aldéhydes, les cétones, ou encore les produits organiques chlorés (des Composés Organiques Volatiles, aussi appelés COV) pourront être éliminés et remplacés par des gaz non toxiques. C’est l’objectif poursuivi par le projet Dépollutair. « Par le passé, plusieurs projets de recherches menés à l’UNamur ont engendré des résultats prometteurs dans la destruction de ces gaz toxiques, mais ils ne se sont pas montrés totalement efficaces », explique Bao-Lian Su, professeur de Chimie et porteur du projet pour l’UNamur, « il fallait combiner les technologies développées à l’Université de Namur avec celles proposées dans d’autres universités européennes, afin de trouver une solution optimale ».
Un projet européen