C’est en s’exerçant que l’on apprend !
Augmenter le degré de compréhension, décloisonner et motiver… tels étaient les objectifs de Lionel Pochet, chef de travaux au Département de pharmacie, lorsqu’il s’est lancé dans de nouveaux projets pédagogiques pour assurer les séances d’exercices.
Séance d’exercices : assis devant leurs
feuilles, la plupart des étudiants discutent ou chipotent en attendant que le
professeur résolve l’exercice au tableau. Armés de leur bic, ils copient la
résolution, la relisent et se disent : ok, j’ai compris. Quelques mois
plus tard, jour de l’examen, les énoncés ont changé, l’étudiant n’a plus la
résolution sous les yeux, et… c’est le blocage. Ils pensaient avoir compris la
matière mais ne s’étaient jamais réellement exercés. Or, c’est en se
confrontant à leurs erreurs que les étudiants prennent conscience des failles
dans leur compréhension. Une évidence pédagogique qui trouve pourtant
difficilement sa place à l’Université où l’étudiant est trop souvent confronté
pour la première fois à ses erreurs, lors des examens.
Objectifs : motivation et participation
Face à ce constat, Lionel Pochet a mis en
place une série de stratégies pédagogiques qui favorisent la motivation et la
participation active des étudiants. Aujourd’hui, plus qu’avant, ceux-ci ont
besoin de trouver un sens à ce qu’ils étudient. Et il n’est pas toujours
évident pour ceux qui envisagent de travailler dans une officine de percevoir
et de bien comprendre l’intérêt des exercices d’analyse pharmaceutique,
explique Lionel Pochet. C’est pourquoi, à plusieurs reprises, il donne des
exemples issus de la pratique professionnelle. Il veille également à toujours
créer des liens entre les cours théoriques et généraux, comme ceux de chimie en
BAC 1 et de statistiques en BAC2, et les cours spécifiques de BAC 2 et 3.
Des contacts personnels, des supports variés et des encouragements
Une fois motivés et conscients de l’importance des exercices, les étudiants sont plus enclins à réellement tenter de résoudre ceux-ci lors des séances de travaux. Le professeur a dégagé un maximum de temps pour la pratique. La résolution n’est par exemple plus écrite au tableau mais postée sur la plateforme webcampus, sous une forme vidéo qui détaille le processus ou sous une forme écrite. Lionel Pochet a également créé des questionnaires en ligne semblables aux examens. Les étudiants y répondent à distance, par groupe de deux, et l’envoient à l’enseignant qui les corrige. S’en suit un aller-retour entre les étudiants et l’enseignant jusqu’à ce que chaque questionnaire soit entièrement correct. Un point bonus pour l’examen est même attribué à ceux qui parviennent à finaliser tous les questionnaires. Parce que c’est en s’exerçant que l’on apprend !
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Dans le cadre du projet PUNCH (Pédagogie Universitaire Namuroise en CHangement), le comité de pilotage PUNCH vous convie à ce midi d'échange sur l'innovation pédagogique consacré à la question de la place de l'apprentissage par l'erreur corrigée dans l'enseignement universitaire
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Contact :
Lionel POCHET
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+32 (0)81 72 42 90
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