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Les produits du terroir, entre tradition et modernité

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Les étudiants de troisième baccalauréat présentant les produits du terroir.

Ce 20 juin marquait l’aboutissement d’un projet culturel réalisé par les étudiants de 3e bachelier en histoire. Après avoir étudié l’histoire et la fabrication d’une série de produits du terroir, les étudiants ont fait (re)découvir ces produits lors des portes ouvertes de l’UNamur.

Aujourd’hui de plus en plus de restaurants, bistrots et produits se revendiquent « du terroir ». Quelle est la réelle histoire de ces produits « anciens », de ces recettes « ancestrales ». Si certains produits du terroir sont inscrits dans le circuit marchand depuis des décennies, d’autres font l’objet de créations nouvelles et certains sont le fruit d’une production domestique et secrète. C’est, plongés entre traditions et savoir-faire, que les étudiants historiens ont réalisé ce projet à la découverte des produits du terroir.

Avec le soutien de plusieurs producteurs, les étudiants ont retracé l’histoire et le mode de production de la bière « Dorée du Mont des Frênes », de la tarte aux macarons « d’autrefois » (Ciney), du « Bernardin fleurusien », des « Doubles de Binche », de « l’Escargot Petit-Gris », des « Cayaux d’Blaton » et de la « tarte à mastelles ». Ils ont ensuite offert une dégustation, poster explicatif à l’appui, aux visiteurs de la journée portes ouvertes de l’Université.

Un projet qui s’inscrivait dans le cadre du cours à option « Projet culturel en histoire » destiné à l’apprentissage de la gestion de projets visant un large public. « Nous souhaitions que nos étudiants se confrontent non seulement au monde académique et scientifique, mais aussi à la communication vers un public non historien, dans un format de vulgarisation » explique Isabelle Parmentier, professeur au Département d’histoire.

Une expérience très appréciée par les étudiants et qui leur a permis de sortir du carcan habituel des cours d’histoire. « Grâce à ce cours, on a découvert des produits de nos régions. J’ai aimé le fait de devoir organiser tout le projet nous-mêmes : trouver des informations sur le produit, contacter des producteurs, se procurer le produit pour le présenter… J’ai été très étonnée de voir que le « Bernardin » ne se vendait plus. Il a pourtant eu un grand succès lors de la dégustation », souligne Brigitte Bestaoui, étudiante.

Contact : Isabelle Parmentier - isabelle.parmentier@unamur.be