Pour une économie participative

Le 27 janvier, 620 personnes ont assisté à la conférence de Rob Hopkins, initiateur du mouvement de la Transition. Un exposé résolument optimiste teinté d’espoir.

L’Université de Namur défend l’approche participative du concept de Ville Intelligente. C’est dans ce cadre, qu’elle a reçu, le 27 janvier, le professeur Rob Hopkins invité en Belgique par le Réseau de Transition Wallonie-Bruxelles.

D’après Rob Hopkins, l’action locale a le pouvoir de changer le monde. « Il s’agit de ce qu’on peut entreprendre ensemble, localement, autour de nous. Si nous sommes assez nombreux à agir, cela peut avoir un impact réel, créer des emplois et entraîner une transformation de notre économie », affirme-t-il. Cette idée, appelée résilience locale, est à la base du mouvement de la Transition dont il est le fondateur.

D’après lui, ce concept pourrait devenir le moteur du développement économique. C’est là, un véritable tournant par rapport à la conception actuelle de l’économie. « Répondre directement à nos besoins fondamentaux permet de développer une nouvelle activité économique plus écologique tout en ramenant le pouvoir au niveau local. La Transition est une idée tournée vers l’avenir, de façon optimiste et pratique. C’est un système auto-organisé et alimenté par l’enthousiasme et les idées des gens », explique Rob Hopkins.

Cette conception participative de l’économie encouragerait les citoyens à explorer ensemble des solutions pratiques pour créer une économie locale robuste, réduire leur bilan carbone et créer du lien.

Le mouvement de la Transition

Parti de Grande-Bretagne, le mouvement de la Transition est déjà présent dans 44 pays. On recense actuellement 1500 initiatives, dont 80 en Belgique. Ces idées touchent à tous les domaines de notre vie comme l’alimentation, l’énergie, l’habitat, l’éducation, la mobilité ou les soins.

Plus d’info : http://www.reseautransition.be/

Contact : Greta Debois