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Analyse par réactions nucléaires: une expertise partagée

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Guy Terwagne, directeur du LARN, Dhafira Zeguna, post-doctorante à l’INSP, Jean-Jacques Ganem, maitre de conférences à l’INSP et Ian Vickridge, directeur de l’INSP, autour d’une chambre de visite de l’INSP installée sur l’accélérateur du LARN.

C'est au Centre de recherches en Physique de la Matière et du Rayonnement (PMR) que l'Institut de NanoSciences de Paris (INSP, Université Pierre et Maire Curie) a trouvé un laboratoire assorti des compétences adéquates pour poursuivre ses recherches.

En effet, pour cause de travaux, cet Institut était à la recherche d’un laboratoire disposant à la fois d’un accélérateur à particules et du savoir-faire nécessaire à l’utilisation de celui-ci pour l’analyse et la mise au point de matériaux innovants en vue d’applications dans les secteurs de la microélectronique ou de l’énergie renouvelable.

C’est plus particulièrement l’étude de la distribution d’éléments légers (azote, oxygène, etc.) au sein de matériaux qui intéresse l’équipe « couches nanométriques : formation, interfaces, défauts » de l’INSP… Or un des meilleurs laboratoires au monde dans ce domaine n’est pas loin de Paris : le Laboratoire d’Analyse par Réactions Nucléaires (LARN) du Centre PMR.

« Nos équipes ont des compétences complémentaires, nous comptons donc mettre ce prêt de matériel à profit pour échanger nos savoir-faire, et pourquoi pas, jeter les bases de recherches communes sur de nouveaux sujets » explique le professeur Guy Terwagne, directeur du LARN.

En effet, si cette collaboration débute seulement (elle durera 12 mois, à raison d’une semaine de recherche à Namur par mois), elle a déjà porté ses fruits. L’INSP a comme expertise le profilage de l’oxygène 18 qui doit se faire à très basse énergie, paramètre qui s’annonçait difficile à mettre en œuvre sur l’accélérateur du LARN, mais les physiciens namurois ont réussi et ont pu réaliser l’analyse sur un échantillon test proposé par les Parisiens. Une corde de plus à leur arc de compétences donc!